La vitamine D, souvent qualifiée à tort de simple vitamine alors qu’elle fonctionne davantage comme une hormone, est...

Vitamine D, gardienne discrète de notre immunité
La vitamine D, souvent qualifiée à tort de simple vitamine alors qu’elle fonctionne davantage comme une hormone, est fondamentale non seulement pour la santé des os et des muscles mais aussi pour réguler notre système immunitaire.
Elle active les défenses innées en stimulant les macrophages, les cellules dendritiques et des peptides antimicrobiens comme la cathelicidine, qui forment un rempart initial contre les infections, tout en modulant l’immunité adaptative en limitant l’activité excessive des lymphocytes pro-inflammatoires et en favorisant des cellules régulatrices apaisantes. Ce duo immunitaire aide à prévenir les réactions auto‑immunes tout en conservant une réponse défensive efficace.
Lorsque les taux sanguins de vitamine D sont insuffisants, les défenses immunitaires faiblissent, exposant davantage aux infections respiratoires, y compris les pathologies virales, et à certains désordres auto-immuns. À l’inverse, une supplémentation régulière, notamment chez les personnes carencées, réduit le risque d’infections aiguës des voies respiratoires, parfois avec une efficacité comparable à celle d’un vaccin contre la grippe.
Il existe cependant plusieurs formes de vitamine D, dont les deux principales sont la vitamine D₂ (ergocalciférol), provenant des végétaux ou des champignons, et la vitamine D₃ (cholécalciférol), issue de la peau exposée aux UV‑B ou de sources animales (poisson, œuf) — certains compléments D₃ peuvent aussi être d’origine végétale (lichens).
Bien que la D₂ et la D₃ puissent toutes deux être métabolisées vers la forme active, la vitamine D₃ se distingue par une meilleure absorption, un stockage plus durable et une action plus efficace sur le long terme, ce qui en fait le choix privilégié pour les compléments alimentaires, surtout chez les personnes à risque de carence.
Laisser un commentaire