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Sucres invertis : grand danger
Une bombe métabolique déguisée
Le principal danger vient de la forte concentration en fructose libre, qui constitue une charge inhabituelle pour l’organisme. Contrairement au glucose, qui est utilisé par presque toutes les cellules du corps, le fructose est traité presque exclusivement par le foie. Lorsqu’il est consommé en excès, ce dernier est rapidement saturé, transformant le fructose en acides gras. Ce processus favorise l’accumulation de graisses dans le foie, un phénomène désormais bien documenté sous le nom de stéatose hépatique non alcoolique. Autrement dit, le sucre inverti peut littéralement engraisser le foie, même chez des personnes qui ne consomment pas d’alcool.
Une douceur qui trompe le cerveau
Autre particularité de ce sucre modifié : son pouvoir sucrant élevé et sa texture sirupeuse, qui en font un ingrédient idéal pour donner du moelleux aux gâteaux ou renforcer la gourmandise d’une confiture industrielle. Mais cette douceur renforcée a un prix. Elle stimule de manière disproportionnée les circuits de la récompense dans le cerveau, dérègle les signaux de satiété, et encourage la surconsommation. Le corps réclame encore du sucre, alors même qu’il en a déjà absorbé plus que nécessaire.
L’illusion d’un sucre plus doux
Certains mettent en avant l’indice glycémique relativement bas du fructose pour justifier son usage. Mais cet argument est trompeur. Si le fructose élève moins rapidement la glycémie que le glucose, il ne signifie pas pour autant qu’il est inoffensif. En réalité, le fructose stimule la synthèse de triglycérides dans le foie, augmente le taux de graisses dans le sang, et favorise l’inflammation chronique. Cela contribue à long terme à des désordres métaboliques, notamment la résistance à l’insuline et les maladies cardiovasculaires.
Un sucre caché dans des aliments du quotidien
Le plus pernicieux reste la manière dont il se glisse partout : biscuits, céréales, pains de mie, confitures, sodas, yaourts aromatisés, plats préparés. Il est rarement nommé clairement. Parfois, il apparaît comme “sucre inverti”, mais le plus souvent il se cache sous d’autres appellations comme “sirop de glucose-fructose” ou “sucre liquide”. Ce camouflage empêche les consommateurs de mesurer la quantité réelle de sucres rapides qu’ils consomment au quotidien.
Réduire sa consommation de sucre inverti implique donc de repenser son alimentation, de se tourner vers des produits simples, bruts, et peu transformés. Le sucre, sous toutes ses formes, n’est pas un ennemi à diaboliser, mais les formes ultra-transformées, comme le sucre inverti, posent un vrai problème de santé publique. Le corps humain n’a pas été conçu pour les métaboliser à ce rythme et dans ces proportions. En prendre conscience, c’est déjà commencer à se protéger. Chez TO BE, Madame GOURDON qui sélectionne les produits veille à bannir systématiquement les sucres invertis qui peuvent exister même dans les produits labellisés Bio !
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